Les abeilles qui vivent dans des milieux sauvages sont tout à fait différentes de celles qui sont domestiquées et élevées en apiculture. En effet, déjà, dans leur appellation, les abeilles domestiques sont considérées comme des abeilles sociales. Tandis que celles qui vivent en milieu naturel sont décrites comme étant des abeilles sauvages. De par cette spécificité, l’habitat des abeilles sauvages ne ressemble en rien à celui des abeilles domestiques. Il en est de même pour leurs habitudes ainsi que le mode de fonctionnement de la ruche naturelle.

Spécificités d’une ruche naturelle d’abeilles

Au sein d’une ruche naturelle, les abeilles sont beaucoup plus pollinisatrices. Elles sont également de véritables abeilles bâtisseuses. Elles vivent dans une colonie solitaire qui progresse sans l’intervention d’un apiculteur. Dans une ruche naturelle d’abeilles, la reine est plutôt solitaire et travaille en totale autonomie. Elle a son propre nid et y pond ses œufs. Elle y trouve également sa réserve de nourriture. Malgré cette autonomie, l’essaim peut se développer autour de cette femelle. Il convient aussi de noter que la plupart du temps, le rôle ces abeilles sauvages dans leur ruche n’est pas de produire du miel. Leur premier objectif est d’assurer le développement des œufs, des larves et des petites abeilles.

Les différentes espèces d’abeilles sauvages qu’on peut trouver

Les espèces d’abeilles sauvages dans les ruches naturelles peuvent être différentes d’un colonie à l’autre. Mais généralement, on retrouve les trois espèces qui suivent :

– Les Osmies :
Ce sont des abeilles bâtisseuses qui rentrent dans de petits trous afin d’y pondre et déposer leurs larves. Ce type d’abeille ne construit pas de ruche spécifique. La colonie peut trouver refuge dans des conduits d’évacuation, dans un radiateur de voiture abandonnée, etc. Mais en tant que bâtisseuses, les abeilles vont réaménager l’endroit en utilisant de la boue pour renforcer la structure de l’habitat.

– Les abeilles Mégachiles :
Ces abeilles construisent leur ruche avec des feuilles qui seront ensuite aménagées et travaillées pour devenir des alvéoles. En effet, elles vont prendre soin de découper ces feuilles pour les mettre en forme de tube, dans du bois mort. C’est dans cet habitat qu’elles vont emmagasiner le nectar ainsi que les pollens. Elles vont également y déposer leurs œufs. Les feuilles dans ces ruches en bois mort sont là pour protéger les abeilles et les œufs contre le froid et les intempéries.

– Les abeilles appelées Xylocopes :
Ce sont également des espèces que l’on retrouve surtout dans le bois mort. Contrairement aux Mégachiles, ces abeilles font un trou dans le bois mort avec leurs mandibules et s’y installent directement.

En plus de ces 3 espèces, on a aussi des abeilles sauvages qui utilisent du coton ou d’autres fibres naturelles pour fabriquer leur ruche. Il s’agit d’une espèce qu’on appelle Cotonnière. Il y a également des abeilles qui fabriquent des tunnels en collant les parois faites de petits cailloux avec de la sève de pin. C’est une espèce communément appelée abeille Résine.

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